La FNAREN regroupe près de 700 membres dans la cinquantaine d'associations départementales qui la composent (les AREN).
Tous ses membres sont enseignant·e·s spécialisé·e·s chargé·e·s des aides à dominantes rééducative et relationnelle (anciennement appelé·e·s « rééducatrices » et « rééducateurs »). Ils/Elles exercent dans les RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté), dans les CMPP (Centres Médico-Psycho-Pédagogiques) et dans les CAPP (Centres d’Adaptation Psycho Pédagogique).
Ils/elles sont chargé·e·s d’aider les enfants qui éprouvent des difficultés à l’école maternelle et élémentaire afin que ceux/celles-ci (re)trouvent leurs compétences d’élève.
Ce travail concerne les enfants scolarisés « dont l'analyse de la situation montre qu'il faut faire évoluer leurs rapports aux exigences de l'école, instaurer ou restaurer l'investissement dans les activités scolaires » (circulaire 2014-107 sur les RASED).
Leurs difficultés ou troubles peuvent se traduire par des manifestations comportementales telles que de l’agitation, de l’inhibition, de la passivité, des difficultés relationnelles, de l’inattention, de l’opposition, un désinvestissement scolaire, une communication difficile, des difficultés dans la pratique de la langue écrite ou orale…
La FNAREN œuvre pour promouvoir la rééducation à l’école, en tant que réponse originale et pertinente aux difficultés de certains élèves.
La FNAREN est attachée à une école favorisant l’ouverture à l’autre, au monde, rendant l’enfant curieux et acteur de ses apprentissages, une école émancipatrice laissant une place à l’imaginaire et à la créativité.
Elle défend la conception d’une école qui accueille toutes les différences. Elle milite pour une école qui considère l’élève comme un sujet singulier dans toute sa complexité et qui ne le réduit pas à la seule évaluation de ce qu’il/elle produit.
Elle revendique le droit pour chaque enfant à bénéficier, dans chaque école de France, d’une aide spécialisée adaptée aux difficultés qu’il peut rencontrer dans son rapport au savoir et à l’école.
La FNAREN a pour objectifs la recherche, la formation, l’innovation et l’information relatives aux pratiques et techniques professionnelles rééducatives.
Elle poursuit et développe sa politique d’ouverture tout en affirmant la place des enseignant·e·s spécialisé·e·s chargé·e·s des aides rééducatives et relationnelles au sein de l’école publique.
La FNAREN organise chaque année un congrès national, elle publie et diffuse aussi deux revues :
« Envie d’école », un journal trimestriel, destiné aux rééducateurs et rééducatrices, et plus largement à toutes les personnes intéressées par les questions de l’enfant qui rencontre des difficultés scolaires ;
« L’ERRE », une revue de recherche et de théorisation des pratiques rééducatives et relationnelles avec, chaque année, un numéro spécial « Actes du Congrès ».
La FNAREN est régie par des statuts et par un règlement intérieur qui sont votés par l’assemblée générale. Elle possède un conseil d’administration qui réunit tous les administratrices et administrateurs. Il se tient 4 fois dans l’année.
Le Conseil d’Administration organise le travail de la FNAREN à travers ses commissions et oriente ses actions et sa politique.
Un Bureau national, élu chaque année parmis les membres du CA, est chargé de mettre en oeuvre les décisions ou orientations prises.
La FNAREN organise, dans la mesure du possible, un congrès chaque année avec l’appui d’associations départementales des rééducateurs de l’Education Nationale.
Lors de ce congrès, une assemblée générale est organisée pour valider toutes les décisions prises concernant les textes de la FNAREN (les statuts, le règlement intérieur) ainsi que le rapport de gestion et le rapport d'activité. Par ailleurs, la FNAREN édite diverses parutions notamment : Envie d'Ecole, L'ERRE, les Actes des Congrès.
Les Conseils d’administration sont aussi l’occasion pour les administrateurs de se réunir en commissions pour participer à la vie de la FNAREN (vie fédérative, actualité, partenariat, publications, congrès, trésorerie, comité scientifique…) ou en groupes de travail pour réfléchir à des problématiques de fond ou d’actualité, ou encore à la réalisation de nouveaux projets (formation, métier, lien entre anciens et nouveaux, personne-ressource, co-intervention, communication, site web, blog…)